Manifestation de popularisation le 23 avril 2009
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Nouvelle manifestation cet après midi des étudiants ; celle-ci se voulait de popularisation. En effet, les étudiants estiment que leur mouvement est mal traité par les médias et que ces derniers mettent trop en avant la peur des examens et de la validation de l'année. Dans le camps "d'en face", c'est plutôt la peur d'une action coup de poing qui domine. En effet, les policiers savent que les étudiants sont au courant de la venue du secrétaire d'Etat chargé de l'emploi Laurent Wauquiez non loin du lycée Fresnel. D'importants forces de l'ordre (CRS et gendarmes mobiles renforcent l'habituelle section d'intervention) sont présentes sur l'agglomération caennaise. D'autant plus que d'autres mouvements ont lieu au même moment (Valéo, EDG-GDF).
Alors que la manifestation n'a pas débuté, la police tente de savoir où va se diriger la manifestation, sans succès. Des policiers de la section d'intervention, en tenue de maintien de l'ordre, se postent aux abords du campus notamment dans le bas du Gaillon...juste en face d'un bar très fréquenté par les militants. Ces derniers préviennent leurs camarades qui sont déjà sur le campus. Les policiers imaginent aussi que les manifestants peuvent utiliser le tram pour se rendre sur le site de Fresnel, d'autant plus que la ligne est directe. Les policiers qui étaient postés dans le bas du Gaillon rentrent dans leurs fourgons puis se retirent quelques minutes avant que le cortège s'élance en ville. Les manifestants, par petits groupes, distribuent deux tracts en direction des passants mais le plus important, à leurs yeux, est celui qui appelle à l'AG interpro du mercredi 29. Prévenus par des étudiants encore présents sur le piquet de grève de Valéo, le cortège prend la direction des studios de France 3 Basse Normandie où les manifestants d'EDF-GDF doivent se rendre. La convergence des luttes se fait devant les médias. Car, comme les étudiants, les électriciens et gaziers se plaignent du traitement de leur mouvement par les médias. A 15h30, tout ce petit monde se trouve devant les portes de France 3 qui sont fermées. Le dialogue s'instaure par une fenêtre. Une petite délégation va parlementer la direction de la rédaction. Elle promet un direct sur les mouvements étudiants mais ne fixe pas de date. Cela ne satisfait pas entièrement les étudiants restés dehors. Les électriciens menacent de couper les locaux si la revendication n'est pas obtenue. Finalement, la rédaction accepte le principe du direct. Dehors, la foule scande "grève générale". Les étudiants repartent pour le centre ville, les électriciens et gaziers repartant de leur côté pour une autre action d'électricité gratuite.
Les étudiants prennent la direction de l'autre grand média local, Ouest France. Ils se postent devant la rédaction au cri de "média partout, infos nulle part". Quelques personnes pénètrent dans les locaux et demandent à être reçu par le directeur de la rédaction. Quelques journalistes, dont ceux qui couvrent le mouvement, sont aussi présents. La critique envers Ouest France est vive, cela tourne rapidement à l'affrontement verbal tellement les positions sont parfois opposées. Mais peu à peu, le dialogue arrive quand même à s'installer. Les journalistes arrivent à discuter avec des étudiants. Des rendez vous sont pris notamment pour avoir un article de fond sur les réformes, ce que reproche essentiellement les étudiants. Pendant ce temps, d'autres manifestants collent dehors des affiches sur les murs et fenêtres. Au bout d'une demi-heure, les manifestants repartent vers le campus afin de participer au comité de lutte.
Alors que la manifestation n'a pas débuté, la police tente de savoir où va se diriger la manifestation, sans succès. Des policiers de la section d'intervention, en tenue de maintien de l'ordre, se postent aux abords du campus notamment dans le bas du Gaillon...juste en face d'un bar très fréquenté par les militants. Ces derniers préviennent leurs camarades qui sont déjà sur le campus. Les policiers imaginent aussi que les manifestants peuvent utiliser le tram pour se rendre sur le site de Fresnel, d'autant plus que la ligne est directe. Les policiers qui étaient postés dans le bas du Gaillon rentrent dans leurs fourgons puis se retirent quelques minutes avant que le cortège s'élance en ville. Les manifestants, par petits groupes, distribuent deux tracts en direction des passants mais le plus important, à leurs yeux, est celui qui appelle à l'AG interpro du mercredi 29. Prévenus par des étudiants encore présents sur le piquet de grève de Valéo, le cortège prend la direction des studios de France 3 Basse Normandie où les manifestants d'EDF-GDF doivent se rendre. La convergence des luttes se fait devant les médias. Car, comme les étudiants, les électriciens et gaziers se plaignent du traitement de leur mouvement par les médias. A 15h30, tout ce petit monde se trouve devant les portes de France 3 qui sont fermées. Le dialogue s'instaure par une fenêtre. Une petite délégation va parlementer la direction de la rédaction. Elle promet un direct sur les mouvements étudiants mais ne fixe pas de date. Cela ne satisfait pas entièrement les étudiants restés dehors. Les électriciens menacent de couper les locaux si la revendication n'est pas obtenue. Finalement, la rédaction accepte le principe du direct. Dehors, la foule scande "grève générale". Les étudiants repartent pour le centre ville, les électriciens et gaziers repartant de leur côté pour une autre action d'électricité gratuite.
Les étudiants prennent la direction de l'autre grand média local, Ouest France. Ils se postent devant la rédaction au cri de "média partout, infos nulle part". Quelques personnes pénètrent dans les locaux et demandent à être reçu par le directeur de la rédaction. Quelques journalistes, dont ceux qui couvrent le mouvement, sont aussi présents. La critique envers Ouest France est vive, cela tourne rapidement à l'affrontement verbal tellement les positions sont parfois opposées. Mais peu à peu, le dialogue arrive quand même à s'installer. Les journalistes arrivent à discuter avec des étudiants. Des rendez vous sont pris notamment pour avoir un article de fond sur les réformes, ce que reproche essentiellement les étudiants. Pendant ce temps, d'autres manifestants collent dehors des affiches sur les murs et fenêtres. Au bout d'une demi-heure, les manifestants repartent vers le campus afin de participer au comité de lutte.
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