Manifestation contre les réformes universitaires le 12 mars 2009
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Après une AG qui s'est tenue dans la matinée, une partie des participants a décidé d'appliquer le principe du "printemps des chaises" à l'UFR droit où certains cours ont lieu malgré la décision de la suspension des cours. Des chaises et des tables sont sortis. Peu de temps après, deux "alpinistes" se mettent en place sur le toit du bâtiment Lettres. Ils descendent en rappel la façade du bâtiment afin d'y poser une banderole "le savoir n'est pas une marchandise". Les étudiants déjà rassemblés devant le phénix accueillent l'action par des applaudissements. En redescendant, les 2 alpinistes sont protégés par leurs camarades afin qu'ils ne soient pas reconnus et pris en photo par les policiers postés sur le trottoir face à l'université. Parmi les étudiants rassemblés autour du bâtiment Lettres, on peut remarquer une armée de clowns qui invite, après la pose de la banderole, à les rejoindre sur la pelouse centrale afin de participer à leur happening. L'action a été baptisée "mieux vaut être pris en otage que bête en cours" (en référence à une inscription sur les murs du bâtiment Sciences durant le blocage de la LRU). Les clowns posent diverses questions à l'assistance et, suivant les réponses, libèrent ou prennent un étudiant en otage.
Après cette intervention, les manifestants se séparent en deux groupes de taille inégale afin d'aller se placer sur deux carrefours routiers importants pour distribuer des tracts. Le premier groupe numériquement important prend la direction des cités U tandis que l'autre prend la direction du conseil régional. Le premier groupe en profite pour débrayer quelques cours de droit dans l'annexe Vissol puis il prend la direction du carrefour du Péricentre. Le but est de ralentir la circulation afin de permettre la distribution des tracts. A aucun moment, la circulation n'est vraiment coupée. Il en est de même pour le tram qui peut passer à vitesse réduite entre les manifestants. La distribution se passe dans la bonne humeur. Par téléphone, les deux groupes se donnent des nouvelles. Ils sont aussi en relation avec les étudiants de l'IUT qui sont partis au siège du MEDEF depuis le campus 2. Ces derniers mettent du temps à revenir vers le CHU. Alors qu'il ne reste plus beaucoup de tracts à distribuer, le groupe du Péricentre s'engage vers le rond point du CHU sous l'oeil attentif des policiers en civil. L'arrivée du groupe coïncide avec celle des manifestants de l'IUT. Les deux cortèges réunis patientent quelques minutes afin que la police et la DDE interceptent la circulation sur le périphérique dans le sens Cherbourg-Paris. C'est ensuite près de 1 300 manifestants qui entrent sur le périf libre de toute circulation. De son côté, le groupe qui se trouvait sur le rond-point de la porte d'Angleterre a quitté son emplacement pour aussi s'engager à contre sens sur la voie express. La jonction entre les deux groupes s'effectue au niveau de l'échangeur de la Pierre Heuzé. Les 1 500 manifestants restent quelques minutes sur la voie mais certains marquent des signes d'impatience car l'heure tourne et des étudiants d'IUT doivent regagner leur bus afin de retourner dans la Manche. La banderole de tête habituelle se met en place sur la bretelle de sortie et des appels au mégaphone sont lancés. Le cortège se met doucement en branle afin de rejoindre le campus qu'il atteint peur avant 17h.
Après cette intervention, les manifestants se séparent en deux groupes de taille inégale afin d'aller se placer sur deux carrefours routiers importants pour distribuer des tracts. Le premier groupe numériquement important prend la direction des cités U tandis que l'autre prend la direction du conseil régional. Le premier groupe en profite pour débrayer quelques cours de droit dans l'annexe Vissol puis il prend la direction du carrefour du Péricentre. Le but est de ralentir la circulation afin de permettre la distribution des tracts. A aucun moment, la circulation n'est vraiment coupée. Il en est de même pour le tram qui peut passer à vitesse réduite entre les manifestants. La distribution se passe dans la bonne humeur. Par téléphone, les deux groupes se donnent des nouvelles. Ils sont aussi en relation avec les étudiants de l'IUT qui sont partis au siège du MEDEF depuis le campus 2. Ces derniers mettent du temps à revenir vers le CHU. Alors qu'il ne reste plus beaucoup de tracts à distribuer, le groupe du Péricentre s'engage vers le rond point du CHU sous l'oeil attentif des policiers en civil. L'arrivée du groupe coïncide avec celle des manifestants de l'IUT. Les deux cortèges réunis patientent quelques minutes afin que la police et la DDE interceptent la circulation sur le périphérique dans le sens Cherbourg-Paris. C'est ensuite près de 1 300 manifestants qui entrent sur le périf libre de toute circulation. De son côté, le groupe qui se trouvait sur le rond-point de la porte d'Angleterre a quitté son emplacement pour aussi s'engager à contre sens sur la voie express. La jonction entre les deux groupes s'effectue au niveau de l'échangeur de la Pierre Heuzé. Les 1 500 manifestants restent quelques minutes sur la voie mais certains marquent des signes d'impatience car l'heure tourne et des étudiants d'IUT doivent regagner leur bus afin de retourner dans la Manche. La banderole de tête habituelle se met en place sur la bretelle de sortie et des appels au mégaphone sont lancés. Le cortège se met doucement en branle afin de rejoindre le campus qu'il atteint peur avant 17h.
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