Une quarantaine d'étudiants répondent à l'appel du comité de lutte pour une "petite" action de rentrée. Il y a encore un problème de communication car le rendez vous initial avait été fixé à 14h en AG puis 14h30 sur les affiches. Le petit groupe se déporte du phénix vers le bâtiment Sciences. Un premier arrêt est fait au niveau d'Aula Magna. Les téléphones portables sont sortis pour prendre connaissance des militants "infiltrés". Finalement, l'accès se fait ailleurs. Le groupe pénètre dans le bâtiment Sciences et se dirige vers la galerie vitrée. A ce niveau, des étudiants "infiltrés" ouvrent, de l'intérieur, les portes qui donnent accès à la salle du conseil.

Les portes de la salle Henry Bernard sont encore fermées et peu de membres du CA sont présents...alors que le conseil doit débuter théoriquement dans moins de 5 minutes. Une autre issue est cherchée afin de pénétrer dans la salle du conseil. D'autres inflitrés proposent de passer par une salle adjacente où ils ont cours. Finalement, au même moment, le directeur des affaires juridiques et un appariteur arrivent pour ouvrir la salle. Les étudiants y pénétrent et s'assoient dans les sièges réservés aux conseillers. Des banderoles sont accrochées aux fenêtres de la salle. Peu à peu, les conseillers arrivent et certains sont surpris de voir des étudiants présents. Vers 15h05, la président arrive accompagnée du se rétaire général; en entrant dans la salle, et voyant les étudiants présents, elle s'exclame "et personne nous a prévenu!". Après avoir discuté avec quelques membres du conseil, la présidente se dirige vers les étudiants qui sont regroupés essentiellement au fond de la salle.

Elle s'adresse alors aux étudiants en leur précisant que c'est un conseil et que "tout le monde ne peut pas siéger". Elle parle du conseil qui va avoir lieu et notamment le point sur l'intégration de l'IUFM, elle joue au chantage à ce sujet. Des étudiants lui parlent de la LRU et des statuts. La présidente répond que le dernier CA du mois de décembre a acté le principe d'un CA à 30 membres et que les nouveaux statuts seront votés plus tard. Un étudiant lui demande quand. Elle hésite à donner la date puis lâche que se sera le 25 janvier. Après cela, la présidente met fin à la disucssion et continue le tour des conseillers. Les étudiants se concertent pour savoir si il faut se retirer pour revenir le 25. La proposition est mise au vote et la majorité décide de se retirer de la salle et de revenir le 25 (même Patrick Dallemagne, infortuné candidat à la présidence de l'université, vote pour). Les étudiants se retirent de la salle vers 15h20 mais restent devant les portes. Après quelques minutes, la présidente resort de la salle pour voir ce que les étudiants allaient faire. Une discussion s'ensuit sur la démocratie et la valeur des conseils issus de la LRU. Beaucoup d'étudiants estiment que les nouveaux conseils seront moins démocratiques et qu'ils n'ont pas été consultés. La présidente répond que "les avis de tout le monde ont été recueillis et on voit si on peut aller plus loin" (sic). La présidente se retire ensuite pour débuter le conseil. Quelques étudiants restent encore devant les portes et chantent un vieux chant anti-élection*. La majorité des étudiants quittent les lieux, certains rejoignent la salle de lutte (SA 016), d'autres en profitent pour visiter l'expo sur les 50 ans de la reconstruction de l'université